Comme pour l’homme, l’alimentation des chevaux conditionne leur équilibre. 
Les premiers maux des chevaux abandonnés sont liés à leur alimentation.
Le cheval est un animal de grande valeur et fragile. L’importance accordée à son état de santé en est donc accrue, tant au niveau des soins promulgés que de son alimentation.

En effet, l’alimentation de votre cheval doit être adaptée à son âge, à son potentiel génétique (notamment sa nature et sa race), ainsi qu’à son niveau d’activité. Ses besoins nutritionnels peuvent varier considérablement : le Conseil National de Recherche recommande par exemple d’enrichir son alimentation de 50 à 100% selon le niveau d’activité !
 La « rusticité » d’une race est traditionnellement évoquée pour décrire ce phénomène.

Pour que votre cheval soit en bonne santé, il est important que la ration alimentaire dispensée comble l’ensemble de ses besoins en eau, énergie, fibres, minéraux et vitamines. Toute perte ou gain superflu influerait directement sur sa performance : un cheval trop maigre perdra en endurance, et un cheval en surcharge pondéral souffrira de bouffées de chaleur.

Le niveau d’intensité de l’entrainement et la discipline exercée influençeront également l’alimentation. Le climat, l’environnement et le terrain joueront également leur rôle. L’énergie digestible de votre cheval est calculée à partir de ses besoins vitaux (manger, dormir, se mouvoir), et son énergie additionnelle selon son activité physique.

Votre cheval doit recevoir chaque jour au minimum 1% de son poids corporel en foin, et 2 et 3% de son poids tous types d’aliments confondus.

N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire pour connaître les ratios exacts adaptés à la typologie de votre cheval, et ses besoins nutritionnels précis.
Equidiet, Royal Oats ou Purina font notamment partie des marques qui veulent du bien à votre cheval !